16 – 29 décembre 2021
Tous les jours de 14-19h
Vernissage le jeudi 16 décembre à 18h
Exposition personnelle Isabelle Senly
Chaque Nymphose est un dispositif sculptural modulaire, composé de sculptures en résine, socle et éclairage. Ces fragments sont associés les uns ou autres, tout en s’affranchissant du groupe sculpté traditionnel.
Dans un effet d’irréalité, une sensation d’apesanteur, les Nymphoses donnent l’impression d’émaner du sol. Chaque exposition donne naissance à de nouvelles sculptures modulaires, que je nomme « Nymphoses ». Quand Isabelle Senly façonne ses Chrysalides, elle donne forme à un monde tout en spirales, replis et translucidités. Au fil des années, animées de poussées et de métamorphoses, ce monde a pris de nouve Instinctive, la progression laisse une certaine latitude aux hasards du tressage du rotin. Ainsi ces membranes fragiles révèlent-elles des protubérances et des circonvolutions parfois imprévues, comme si l’artiste, en mettant au monde ces organismes délicats, se laissait elle-même surprendre par leur insondable mystère. À travers leur peau diaphane, les Nymphoses révèlent autant qu’elles dissimulent. L’éclairage des sculptures les illumine de l’intérieur : il affine la transparence de leur nacre, rend plus sensibles les zones d’ombres de leurs replis. Il en résulte un effet d’irréalité, une impression d’apesanteur. On dirait des joyaux organiques que l’artiste aurait extraits de sa propre intériorité et qui, issus des profondeurs, auraient proliféré, aériens, au sol ou sur les murs. Les œuvres se déploient ainsi dans l’espace, devenant vêtements complexes, carapaces, armures aux teintes toujours délicates, comme autant de peaux multiples et changeantes. Anne Malherbe, ![]() Nymphose 8: dispositif sculptural modulaire 100 x 140 x 100 cm,
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Dans la lumière des yeux d’Elsa
dimanche 19 décembre à 16h
Parmi les très sensibles sculptures animées d’une luminosité particulièrement poétique d’Isabelle Senly, c’est « Dans la lumière des yeux d’Elsa » et des sculptures d’Isabelle Senly, exposées et choisies pour toute la durée du « Dansoir en Fêtes » – rituel de fin d’année – que nous vous invitons le dimanche 19 décembre, pour le second volet du:
DUO
avec : Karinn Helbert et Patrick Verschueren, qui chantent et jouent pour nous cette fois-ci la poésie de Louis Aragon, après nous avoir littéralement enchantés par le récital de Charles Baudelaire avec le succès que l’on sait.
« Toutes les cultures de notre hémisphère appellent en décembre la magie des lumières. Comblant l’absence des pourpres flamboiements de l’astre solaire défaillant, les humains célèbrent et inventent. Ils aiment à recréer mille et une lueurs au pouvoir symbolique. Se jouant des glaces bleutées, ils font retomber leur ferveur en forme de manteau brûlant. Le manteau de Noël est rouge car c’est de cette couleur que nos cristallins comme nos corps sont avides. » Karine Saporta
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