Les news de Marie Noelle Deverre

Du lundi au vendredi de 9h à 18h et les dimanches de 14h30 à 18h – Fermé le samedi

Le FDAC présente ses dernières acquisitions à l’Hôtel du département à Alençon. 
Une des œuvres textiles de Marie Noelle Deverre, issue de la série « Fendre les flots », a été acquise par le FDAC en 2021, suite à une résidence à la Médiathèque du Houlme à Briouze (Orne-61).

L’installation Fendre les flots est une invitation à traverser l’espace.
Contre vents et marées si l’on songe au navire dans la tempête, mais c’est au contraire un espace constitué de draperies soyeuses que le visiteur traverse ici.
Les draperies comme des « peaux à contact » suscitent nos sens tandis qu’elles nous frôlent à travers la pièce.
Cette installation se développe dans l’espace en une évocation temporelle constituée d’anachronismes.
Elle s’inspire d’une part des gravures de 18e siècle autour de l’antiquité fabuleuse avec des traversées où l’on « fend les flots », d’autre part d’images du Rover Perseverance atterri sur Mars en mars 2021 à la recherche de micro-organismes et d’une possibilité de vie sur la planète.
Les 7 mois de traversée du Rover jusqu’à Mars se superposent à notre propre traversée de la crise sanitaire sur Terre. L’extraordinaire de l’exploration spatiale et le fabuleux de la traversée mythologique se superposent à notre ordinaire terrestre. L’installation qui se voudrait vivante, s’enrichit continuellement de nouvelles pièces, se transforme au gré du temps.

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Marie Noelle Deverre expose  l’installation [Re]passage de rêve à Blangy-sur-Bresle dans la galerie du collège Le Campigny

, dans le cadre du dispositif DE VISU #6  (6ème édition). 

Avec le soutien de la Drac Normandie, de la Région Normandie et de l’Académie de Normandie. 

Installation pour l’exposition inaugurale du dispositif De Visu #6 à l’Abbaye de Jumièges en décembre 2022
 http://www.marienoelledeverre.com/marienoelledeverreinstallationserie29.html

« Lors d’une résidence à La Corne d’Or en 2020 et 2021 dans le cadre de Normandie Impressionniste, avec un groupe de personnes en situation de handicap, nous sommes partis en observation de notre environnement : le ramassage des feuilles a pris un sens inhabituel, grâce à un jardinier qui a transformé cette activité quotidienne en spectacle ; de même le repassage du linge est devenu un rituel pittoresque. Ces rencontres, ces rituels revisités m’ont inspirée une épopée plastique autour de la feuille : dessiner, imprimer, raviver les feuilles ; ramasser, remplir, déverser les feuilles ; froisser, repasser le linge, les estampes, les feuilles. Les Repasseuses de Degas, Les Raboteurs de Caillebotte m’ont accompagnée dans ces rituels où les gestes de repasser le linge, de raboter le parquet ou d’imprimer les estampes sont les mêmes. Je me suis servie d’un fer à repasser pour imprimer l’œuvre Refaire surface constituée d’estampes froissées et cousues. Cette grande nappe de papier fait écho aux toiles de parachute de Rauschenberg dans Antic Meet de Merce Cunningham.
La danseuse Katia Petrowick met en mouvement les œuvres de l’installation, notamment Peau de papier (estampes froissées et cousues, 500 x 700 cm) dans la vidéo Refaire surface de Philippe le Guillou — Voir la vidéo

L’installation évolue pour l’exposition inaugurale du dispositif De Visu #6 à l’Abbaye de Jumièges : les œuvres de papier qui ont été portées et abimées lors de performances dansées, sont à chaque déchirure rapiécées avec des pièces de satin de soie. Cette manière de soigner ce qui a été abimé rappelle la tradition japonaise appelée tsukuroi qui consiste à réparer, raccommoder et sublimer les vêtements tout en mettant en valeur les traces d’usure et d’imperfection. »

Télécharger le Catalogue de De Visu #6