Elodie Weber

Elodie Weber
Vit et travaille à Genève
SUISSE
E-mail
elodie.weber@hotmail.com
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Reprendre du poil de la bête
2021
62 x 42 cm
Broderie et peinture sur soie
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Où sont passées les lucioles
2018
60 x 42 cm
Broderie et peinture
Peinture acrylique
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Série des nanouzes
À fleur de peau
2019
47 x 47 cm
Broderie et peinture
Peinture sur soie
Et peinture acrylique
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Série des nanouzes
J’ai besoin de dormir
2019
25 x 20 cm
Broderie
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Série des Gentilles Fifilles
Les petites marguerites
2021
46 x 30.5 cm
Broderie et peinture
Encre de sérigraphie
Et peinture phosphorescente
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Faster Pussycat ! Kill ! Kill !
2021
39 x 36 cm
Broderie et peinture
Peinture acrylique
et peinture phosphorescente
EXPOSITIONS INDIVIDUELLES
2022
Je suis la Menteuse – Collaboration avec l’artiste Lola Jungle – Galerie Halle Nord – Genève
2021
Reprendre du poil de la bête – Galerie Capsule 1 Halle Nord – Genève
EXPOSITIONS COLLECTIVES
2021
Je me suis réveillée en rêvant – Baz’art – Genève
Teenage Jesus and the Jerks – Collaboration avec Mimi Suzuki – Baz’art – Genève
2019
À fleur de peau – L’Atelier par ici – Genève
EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES
Scénographie
2022
Unir des rêves et des fluides magnétiques – Banderoles pour la tournée des concerts du Convoi du Folklore Moderne – France/Suisse
Textile
2020 – 2022
Les Patchinettes – Broderie, réparation et confection textile avec la couturière Mimi Suzuki
Théâtre
2001-2019
Comédienne avec les compagnies théâtrales :
Angledange – Cie 99 – STT – Face public – Compagnie Générale de Théâtre – Cie Opus Luna – Quivala – Cie Voeffray-Vouilloz – Le Théâtre de la Ville – L’Helvetic Shakespeare Company – La Compagnie du Revoir, etc.
Cinéma
2001-2012
Potlach de Pierre Maillard – Un autre homme et Bon vent Goretta de Lionel Baier – Jusqu’à l’aube de Jeanne Auberson et Raphaël Rio
FORMATION
1999-2002
Diplômée de l’École Supérieure d’Art Dramatique de Genève (ESAD)
Comédienne pendant 18 ans, je décide un jour d’envoyer paître Shakespeare et Molière.
En autodidacte, je me consacre alors entièrement depuis 2018 à développer un nouvel espace où personne ne pourra plus venir au-dessus de mon épaule décider ce qu’il juge bien ou mal.
Je m’enferme dans ma chambre et sonde mon intérieur. Rapidement le fil s’impose. Il est là, inerte, enroulé sur lui-même et j’ai le pouvoir de lui donner des formes venant tout droit de mon imagination.
Je me rends vite compte que broder me donne un rythme de vie en harmonie avec la physiologie de mon coeur. Et que ce nouveau rythme n’est pas seulement un épanouissement mais une résistance face à une humanité apeurée où des pouvoirs sinistres s’affrontent.
C’est un questionnement, une poésie, une phrase, un mot lancé, un film, le rock n’roll qui me guide dans mes prochaines broderies et d’autres fois, ce sont des émotions enfouies qui refont surfaces.
Je tente alors de comprendre et démêler le monde dans lequel je vis.
L’envie de communiquer reste toujours vive, c’est pour ça que dans mes broderies, il y a souvent des mots, des phrases, des symboles pour m’assurer tout simplement que l’autre a bien compris le message.
Je bataille encore chaque jour pour abolir dans mon travail le faire juste et le faire faux, le beau et le moche, ce monde binaire ennuyeux à mourir. Je recherche inlassablement la liberté d’un geste passant droit du ventre et du coeur à la main.
Cette quête infinie du détachement m’amène à voyager entre les extrêmes, les absurdités et les contradictions de l’existence qui me font rire et parfois pleurer.
J’aime cette citation de Sarah Kane « Quand je ne fais plus la différence entre le rêve et la vie réelle, les frontières s’effondrent, moi et la table ne font plus qu’un. »