Ema Duval

EXPOSITIONS PERSONNELLES

2020
Boutique Rainbow – La Baule (44)
Chez la curatrice d’art Caroline Sehnaoui – Paris (75)

2019 
Galerie Lebras – Nantes (44)

EXPOSITIONS COLLECTIVES

2022
Galerie Isabelle Dedieu – Etrechy (91)
Mac 2000 – Paris (75)

2020
Salon Objet textile – Manufacture de Roubaix – Roubaix (59)

2015
Galerie Albane – Nantes (44)

SCENOGRAPHIES

2015
Scénographie de vitrine  pour le joaillier Jonas Bowman- Paris (75)

2014
Scénographie de vitrine pour la marque NAONED – Nantes (44)

2013  
Scénographie de vitrine pour la créatrice textile «Mel de Margo» – Nantes (44)

PLUBICATIONS

Mars 2022
Publication dans le magazine «Loft &création»

L’œuvre d’Ema est résolument abstraite. Puisée dans le paysage urbain ou rural, ses formes épurées sont à la fois vernaculaires et contemporaines : s’agit-il de pièces artisanales rapportées de contrées lointaines ou est-ce une extrapolation d’une vision très subjective d’un certain « ailleurs » ?

A la fois familières et étranges, elles interrogent quant à leurs origines. On peut imaginer des projections planes d’objets usuels rappelant vaguement la forme d’une chaise, d’une herse…, une réminiscence d’objets rapportés de voyage, mais aussi les contres formes de découpes industrielles provoquées par le processus d’estampage.

Toutes ces suppositions, ces histoires procurent une charge émotionnelle forte comme si ces formes nous avaient appartenu ne fût-ce qu’un court instant.

Pour brouiller encore plus les pistes, Ema Duval présente le plus souvent ses pièces dans des installations combinées avec des objets indéfinissables qui viennent tour à tour converser à la vertical :  un joyeux accrochage comme un terrain de jeux, des histoires qui s’écrivent en fils et en couleurs et qui puisent dans nos souvenirs, c’est ce à quoi le travail d’Ema nous invite.

C’est à travers la broderie et par des assemblages divers et minutieux qu’ Ema réalise ses petits accessoires ou fragments architecturaux. Les points brodés deviennent ainsi des curseurs temporels et inscrivent patiemment le temps dans l’œuvre au rythme d’une pratique quotidienne. Ils finissent par former des parures et des formes mystérieuses, des chapelets colorés aux usages à inventer.

La ligne, élément majeur dans ses créations enferme et libère tour à tour des formes fantômes, ces espaces blancs énigmatiques qui semblent vouloir accueillir leur complémentaires en devenant ainsi des sortes de serrures. Elle invite ainsi à de nouvelles déambulations et force l’imaginaire à ouvrir d’autres espaces.