Emmanuelle Mason

Emmanuelle Mason

Emmanuelle Mason

Vit et travaille à Toulouse
FRANCE

E-mail
manou.mason@gmail.com

Site Web
www.emmanuellemason.fr

 
 

Née en 1976

EXPOSITIONS PERSONNELLES
2019
Lignes de vie -Artothèque ADPL – Gondrin (32)
Lignes de vie – Galerie l’Imagerie – Toulouse (31)

2013
Anima – Musée Abbal – Carbonne (31)
Anima – Musicophages – Toulouse (31)

2012
Le chant du Cygne – Brigade A4 -Toulouse (31)

 

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
2021
Art Up, Au fil de l’artCarte blanche à la Galerie Univer, Colette Colla – Grand Palais – Lille (59)
Beyond concrete Jungle – Commissariat Camille Prunet – Lieu-Commun – Toulouse (31)
Corps-Anticorps – Galerie L’imagerie – Jean-Philippe Escaffre – Toulouse (31)
Manifestampe – Galerie L’imagerie – Jean-Philippe Escaffre – Toulouse (31)
Artcité – XXe édition – Fontenay-sous-bois (94)

2020
Faire le mur – Espace Saint-Cyprien – Centre culturel – Toulouse (31)

2019
Presque Rien – La Fabrique, Centre des arts contemporains – Festival Graphéïne – Toulouse(31)

2018
Peinture silencieuse – Galerie Univer, Colette Colla – Commisariat Itzhak Goldberg – Paris (75)

2017
10 ans d’estampe contemporaine – La main Gauche – Espace St-Cyprien – Toulouse (31)
Salon DDessin – Galerie CO2 – Paris (75)

2016
8e zoom – Commissariat Christian Noorbergen – L’Arrivage – Troyes (10)
Salon MAC – Paris (75)

2014
CRAC, Biennale des arts actuels – Champigny sur Marne (94)
The Animals – Galerie Art Corner – Nice (06)
L’étrange – Galerie Cirque des arts – Toulouse (31)

2013
Estampadura,Triennale Européenne de l’Estampe Contemporaine – Toulouse(31)
Salon MAC – Paris (75)

Avant 2013
Power Tower : Paris<>Busan, Soul art space – Busan – Corée
Moving windows, MoCa – Busan – Corée
Il sera une fois… IESA – Paris (75)
Je t’aime, I love you, CAFA – Pékin – Chine
Objet commun, Ecole Centrale – Paris (75)
La Beauté in Fabula – Invitation de Jean-Luc Parant – Palais des Papes – Avignon (84)

 

Evènements / Festivals
2016 2018 et 2020
Les arts en Balade – Portes ouvertes des ateliers d’artistes d’Occitanie – Toulouse (31)

2020, 2021
Journée Régionale – Portes ouvertes des ateliers d’artistes – CRAC Occitanie – Toulouse (31)

2015
Participation à la scénographie de la pièce L’Instable, par Nathalie Le Corre – Espace Pasolini – Valencienne

2014
Déambulations – Œuvre numérique – Festival Novela – Toulouse (31)

2012
Festival Déviations – Commissariat Marie Messina

2011
18m3 de dessin – Œuvre numérique – Musée des Abattoirs de Toulouse (31)
Création de la scénographie Vidéo des spectacles Akapulko et Cloakroom – Compagnie D’Après. Festival Videoformes – Clermont Ferrand (63)

 

PRIX  / BOURSES
Allocation d’installation d’Atelier – DRAC Occitanie
Lauréate Festival Aralya
Prix Artcité de la critique décerné par Christian Noorbergen
Prix du Jury – Festival Aralya
Prix de la Fondation Varenne – Festival Vidéoformes

 

FORMATIONS
Agrégation (reçue 2e) et Capes (reçue 2e) d’arts plastiques
DNSAP – ENSB-A – Paris (75)
B.T.S. Communication visuelle – École Estienne – Paris (75)
DEA “Arts des images & art contemporain” – Paris VIII – Mention très bien (75)
Deug et Licence d’arts plastiques – Mention très bien – Paris I – Saint Charles (75)

Formation continue
Formation au Burin – avec Maria Chillion
Formation à la gravure – Atelier de la Main-Gauche – avec Bilitis Fareny
Formation à la sérigraphie – Atelier 54 fils au cm – avec Anne Izambert
Formation à la manière noire – avec Miguel Aldana
Formation au Moku Hanga – Myriam Zegler

 

CONFERENCES / RENCONTRES
Médiation autour de l’exposition Lignes de Vie, à la Galerie de l’Imagerie
Conférence «la gravure à l’épreuve de l’art contemporain »  – Les 10 ans de la main Gauche
Rencontre autour de la gravure – Musicophages – Médiation pendant l’exposition « Anima»

 

COLLECTIFS D’ARTISTES
Siléo
Jenifer Art

 

REPRESENTATION EN GALERIE
Galerie Univer – Colette Colas – Paris (75)
Galerie L’imagerie – Toulouse (31)

 

PRESSE – PUBLICATIONS
Portrait vidéo –  Ligne(s) de vie – par Raphaël Laugier
Emmanuelle Mason – par Christian Noorbergen, Aralya n° 24
Dessin animal – par Benoït Ladune dans le n°59 de Miroir de l’art
En vitrine, Emmanuelle Mason – Interview par la Brigade A4 – dans le IF mag #7.
Episode de «news Art Today» – Emmanuelle Mason.
Co-écriture de «En échange avec Jean-Luc Parant», -avec Jean-Luc Parant et Michel Butor.

 

RESIDENCES
Résidence au MoCa – Busan – Corée
Residence aux Beaux-arts de Pékin (CAFA) – Chine

 

ENSEIGNEMENT
Depuis 2007
Enseignante Agrégée à l’université de Toulouse II – Jean-Jaurès, Département arts plastiques/Design

 

COMPETENCES
Création et gestion d’ateliers (Atelier d’estampe de l’université Jean-Jaurès à Toulouse (gravure, sérigraphie, lithographie), atelier de Volume…
Gravure, sérigraphie, lithographie…
Dessin contemporain, dessin hors support/hors format
CAO, DAO, arts numériques, vidéo, son, photographie
Moulage, nouveaux matériaux
Installation et performance
Pédagogie, enseignement, initiation à la Recherche en Art

Née à Paris en 1976, vit et travaille à Toulouse

                  Après avoir suivi un cursus à l’école Estienne, Emmanuelle Mason intègre les ateliers de Barbara Leisgen et de Christian Boltanski aux Beaux-arts de Paris, dont elle sort diplômée en 2003. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions monographiques ou collectives en France et à l’étranger, et a intégré plusieurs collections privées ou institutionnelles.

Elle se concentre sur le dessin et les arts graphiques tels que la gravure, la lithographie et la sérigraphie, techniques qu’elle revisite à l’aune des questionnements contemporains et des pratiques installatives. Elle s’approprie ces pratiques hors format, hors support, hors médium : dessiner avec du crin de cheval, avec du fil crocheté, dessiner avec une loupe et le soleil, avec de la broderie, avec un scalpel, une localisation gps…   
Ses recherches – sur l’animal, l’érotisme, le corps, la mort, le désastre – ont pour point commun de montrer une extrême délicatesse, une « belle manière » qui piège le regard, alors que les sujets traités sont parfois irregardables ou même immondes. Elle rejoue la question d’un sublime, beau et effrayant à la fois, transposé au monde contemporain et aux apories éthiques, philosophiques, sociales et écologiques qu’il porte.

« J’ai cette intuition que lorsque je me rends à l’atelier pour inciser du métal ou tracer des lignes de dessin, j’accomplis un acte essentiel, un acte de résistance. Cet acte me met en lien avec la fonction somptuaire de l’œuvre d’art, celle dont nous parle Bataille à propos de Lascaux, celle de l’esthétique, c’est-à-dire de la quête de sens. »

« Pour la série « eco-trash » (Dessiner après la Fin du monde), j’ai dessiné en brûlant mon support à la loupe, les jours de canicule. Les dessins évoquent des désastres actuels (des incendies ou des événements sociaux liés aux crises climatiques et humaines). Le dessin se veut précis, documentaire, mais la technique créée des « incendies localisés » qui font que le support brûle, se déchire et m’échappe. Après ce travail de brûlure et de destruction du support, je viens alors longuement, inutilement, raccommoder le dessin en le brodant au fil de soie. Ce travail d’orfèvre et de délicatesse contraste avec le traitement brut du support. Il y aurait, pour moi, un parallèle à faire entre cette activité vaine à laquelle je me livre et le flux continu de nos activités d’hommes occupés alors que le monde brûle. »

« Je considère La série des dentelles comme des micro-installation, constitués de fil travaillé au crochet, de dessin à l’encre et d’insectes épinglés. Cette série interroge les limites du dessin : le dessin est en réalité un fil enchevêtré dans l’espace. Les dentelles sont à la fois présentes pour ce qu’elles sont (du fil noué savamment, un ornement, un artisanat), et comme part du dessin et de la figuration, pour leur graphisme et leur appartenance au monde de l’œuvre. De même, les insectes sont « présentés », appartenant à notre monde pour ce qu’ils sont (des animaux morts), mais aussi transfigurés, lorsqu’ils passent du côté du monde de l’œuvre (où ils deviennent à la fois des bijoux, des créatures métaphoriques et des éléments plastiques). Ces dessins sont donc à la lisière de deux mondes – matériel et immatériel, figuration et matériaux valant pour eux-mêmes, et évoquent un univers étrange et duel, où se lie féminité et douleur, maternité et mort… »

« La série des fillettes se veut d’un ton plus léger mais aussi un peu grinçant. Avec ce travail, je tente de piquer sur le vif des scénettes liées à la maternité, et au registre doux-amer de la relation que nous avons avec nos enfants. Pour m’attaquer à cette thématique liée à mon quotidien et mon expérience de mère, j’ai choisi d’utiliser la broderie. L’art de la broderie a été longtemps le moyen d’éduquer les femmes à l’idéal féminin mais il leur a également fourni une arme de résistance aux contraintes de leur genre. Je brode pour parler de « petites choses » de mon expérience de mère et de femme. En introduisant à la fois une iconographie et un domaine d’activité traditionnellement réservés à la sphère domestique, précédemment considérés comme indignes d’un artiste des beaux-arts, je revendique la possibilité pour les artistes femmes d’introduire la réalité de leur quotidien dans la sphère de l’art. »