Sylvie Kaptur-Gintz

Vit et travaille à Colombes (92)

E-mail
skapturgintz@gmail.com

Site web
www.kapturgintz-plasticienne.com

EXPOSITIONS INDIVIDUELLES

2017

La nuit des musées – Musée régional de Brzeziny – PL

2016

La dernière couturière de Brzeziny – Musée régional de Brzezyny – PL

2015

Textus, l’invisible trame – Musée dialogue Culture de Kielce – PL 

2014

Textus, l’invisible trame – Musée régional de Brzezyny et maison de la littérature à Lodz – PL

2012

La couturière – Musée régional de Brzezyny – PL

2010

Port-Royal – TEP – Chartres (28)

 

 

EXPOSITIONS COLLECTIVES

2018

En réponse à la guerre – Association SmacMusée des Beaux Arts de Cambrai (59) / Faculté catholique de Lille (59) / Ecole Pierrard Ecaillon / Galerie la Brasserie – Arras(62)

2017

En réponse à la guerre – Association Smac

Lycée Savary-Ferry – Arras (62)

Musée des Beaux Arts de Cambrai (59)

2016

En réponse à la guerre – Association Smac – Trévise – Italie (Présentation de l’exposition / ZAAC Art contemporain)/ Maison Laurentine – Aubepiere-sur-Aube (52) / Musée national de Kielce et Muséerégional de Brzeziny – PL

2015

A l’ombre d’Eros, l’amour, la vie, la mort – Monastère royal de Brou – Bourg-en-Bresse(01)

32 artistes, le fil et le rouge – Collectif Fiber Art Fever ! – Manufacture des Flandres – Roubaix (59)

2013 – 2014

Au-delà des mes rêves – H2M et Monastère Royal de Brou – Bourg-en-Bresse (01)

2013

Beyond my dreams –  galerie Mondapart –  Boulogne – Billancourt (92)

Artistes sentinelles – Le 59 Rivoli – Paris (75)

Organic – Collectif Fiber Art Fever – Festival du lin et de l’aiguille – Bourg Dun (76)

2011

Sutures – galerie Charlotte Norbert – Paris (75)

 

 

PUBLICATION

Textus, l’invisible trame – Catalogue de l’exposition

Ma démarche est fondée sur la volonté de travailler sur les actes ordinaires de la vie de tous les jours : les questionner, les interpeller, les représenter. De petits gestes en petits gestes répétés, porteurs de récits et d’interrogations, le quotidien se dessine : il est la source de mes inspirations. Résister, dénoncer, réveiller les consciences, me sentir investie, voici mon tempo.

Dans cette répétition inlassable, j’aime accumuler des séries, cherchant à relier des histoires, comme les mailles d’un tricot, redonner naissance à des visages perdus, à des personnes anonymes, reconstituer des instants de vie.
Je m’approprie les gestes des petites mains , ascendants, tailleurs, maroquiniers, passant des heures dans leurs ateliers assurant ainsi leur survie. Je ne les ai pas appris ces gestes – je les utilise d’une main malhabile – simple transmission d’un vocabulaire qui devient la trame de mon travail.

Repriser/bâtir/recoudre/reconstruire/coudre/cisailler/découdre/agrandir/rétrécir/essayer/couper/filer/tisser/entrecroiser/tricoter/mêler/rafistoler/raccommoder/colmater/renforcer/fortifier/replâtrer/assembler/attacher/faufiler/assembler/créer.

Dans mes installations, j’utilise des matériaux simples de la vie quotidienne, mais je bataille avec ces matériaux pour élaborer un nouveau vocabulaire artistique : cicatriser/apaiser/adoucir/calmer/consoler.
Autant de gestes, de traces, questionnant la dimension sociale, l’exploration de l’intime et du corps, me rapprochent d’artistes tels qu’Eva Hesse, Annette Messager, Louise Bourgeois, Lygia Clark dont les univers m’interpellent.

La nécessité de créer est une évidence pour moi;l ‘acte artistique permet de multiples renaissances. Le monde, ou plus exactement l’être au monde, le fait d’être là, est l’entremêlement
de mille imperceptibles histoires vécues où force et fragilité se rencontrent.