Techniques/disciplines : broderie main/machine, couture, dessin au fil, fil et ceramique, installation, land art, nouage, numerique/electronique, photo, sculpture souple/3d, tableaux/2d, tapisserie/tissage, techniques mixtes, video.
Types/Thématiques : art engagé, grand format, moyen format, petit format, blanc/noir/noir et blanc, climat/écologie/environnement, cultures, femme, guerre/paix, identité, liberté, lien/interaction, mémoire, migration, mythologies/sacré, nature/végétal, sentiments/emotions, société, territoire, vie/mort.
Nous vivons dans une société où la consommation est devenue consumérisme; où les produits, les relations et la vie humaine sont jetables ou ont une obsolescence programmée. Je vois le monde comme un grand tissu où la chaîne est l’espace géographique dans lequel la trame du temps court et s’entrelace et où latitudes et longitudes peuvent tisser nos positions. C’est sur ce tissu parfois usé, souvent déchiré que j’interviens pour le consolider, le réparer. Avec mes fils et par l’intermédiaire du tissage et du rentrayage je reprise et j’établis des connexions afin de corriger ces situations qui provoquent inégalité et souffrance.
Tisser pour réparer est l’essentiel de mon domaine de recherche artistique où j’utilise le geste de tisser pour réparer, empêcher ou arrêter métaphoriquement des situations de dangers humanitaires, écologiques ou même personnels depuis la pandémie. Ce tissage peut être réalisé au sens propre, avec du fil, ou au sens figuré lorsque les œuvres sont conçues comme des dessins de tissu jacquard ; où chaque point est représenté par un carré et où leur quantité est directement liée à la définition du dessin. Je réalise ces pièces en utilisant un ensemble de photos, que je qualifie comme ma « base picturale » qui, comme des points ou des pixels, compose l’œuvre.
La vidéo performance et les installations me permettent depuis peu d’utiliser la répétition du geste et l’accumulation d’objets ou d’images comme nouveau langage.
Aurélia Cerulei possède une ample expérience en design textile et en restauration de tapisseries anciennes. Diplômée avec les félicitations du jury de l’École des Beaux Arts de Toulon, elle dédiera intégralement les huit dernières années à sa recherche et à sa production artistique dont sept dans son atelier à Paraty, dans l’État de Rio de Janeiro.
On compte dans ses principales recherches plastiques : l’appropriation d’objets anciens, l’utilisation du fil, du tissage et de la restauration textile comme langage artistique. L’artiste explore des thèmes pertinents pour l’humanité comme les mouvements migratoires, des questions en relation avec l’écologie, les conflits sociaux, entre autres. Après 19 ans passés au Brésil, en 2022 elle revient s’installer en France dans son village natal et, à cette occasion, a été invitée à exposer son travail en juillet dernier à la Maison des Consuls, à Eygalières.Lauréate du prix 2020 “La nature reprend ses droits” de la Fondation Villa Seurat à Paris, sélectionnée pour le cycle de confidences d’artistes du prix “Ecoutez- voir” de l’association Carré sur Seine en 2021 et sélectionnée pour la 6ème Biennale d’Arras Appel d’Air en 2024 ; Aurélia a déjà exposé son travail en France et au Brésil.
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