Dimensions : 25x25xcm
COIFFE inspirée des coiffes akha
larmes de job, pièces de monnaie du monde héritées de mon père,
perles et accesoires de vieux colliers en perles de jais de Paris héritées de ma mère
et issues d’une boite donnée par une voisine,
graines de Martynia annua (origine Sri-Lanka)
et pierres précieuses Agate dentelle folle.
Les Akhas, originaire du Tibet, font partie des minorités montagnardes du Laos (vivant entre 700 et 1700 m d’altitude), et seraient environ 400 000 dans la région, répartis en de nombreux sous-groupes éthniques, vivant essentiellement d’une agriculture de subsistance (mais, riz, élevage).
Les coiffes tiennent une place toute particulière dans leur habillement.
Elles permettent de définir le statut marital et la place de la femme dans la société.
Vers l’âge de 12 ans, les filles échangent le foulard qui leur sert de chapeau pour une coiffe de jeune fille, puis, un peu plus tard, elles porteront la coiffe d’adulte.
Ces coiffes permettent aussi de distinguer les différents groupes éthniques Akhas, et elles sont spécifiques à chaque femme qui se les fabrique elle-même. La richesse de la femme est définie par la quantité d’objet en argent qu’elle possède sur sa coiffe.
Elles sont généralement ornées de fils de perles, de plumes de poulet et parfois de cauris qui étaient traditionnellement échangés avec diverses tribus de la région et sont devenus un symbole de prospérité. Les pièces d’argent plus précisément sont très prisées et sont les détails les plus accentués de la coiffe. Les anciennes pièces d’argents coloniales telles que la piastre indochinoise ou les roupies d’Inde Britannique sont les plus collectées car elles affichent la richesse et le statut de son propriétaire.
Le fait de collecter la monnaie coloniale vient du fait que les propriétaires fonciers payaient autrefois les femmes tribales en pièces de monnaies obsolètes plutôt qu’en monnaie utilisable. Les femmes les utilisaient alors pour créer leur coiffe, rendant ces pièces inutiles très précieuses. Ainsi, certains disent qu’une femme Akha porte tous les biens que possède sa famille. Plus la famille est riche, plus la coiffe est lourde et sophistiquée. Les pauvres, quant à eux, utilisent des pièces thaïlandaises ou des détails en argent qui furent pilés et façonnés en forme de pièce de monnaie. Ces ornements précieux deviennent donc des héritages transmis de génération en génération. Les plus belles coiffes sont aujourd’hui conservées et trouvées dans la région de Kengtung à l’est de Birmanie ou dans les régions frontalières du Laos telles que Luang Namtha, Oudomxay et Phongsali.
https://blog.carnetsdasie.com/coiffe-ethnie-akha-laos/
Famille des POACEAE – ESPÈCE DU GENRE CROIX
coix lacryma jobi – Larmes de job
herbe à chapelets, herbe à rosaire, herbe collier, larmier, larmilles
Les larmes de job sont originaires de l’Asie du Sud et de l’Est, cultivée depuis 4000 ans en Inde et 2000 ans en Chine, il s’agit d’une herbe vivace, cultivée en annuelle sous nos climats, mesurant 1 m en moyenne mais pouvant atteindre 2 m.
Les larmes de job sont très riches en protéines. C’est une céréale dont la culture est en pleine expansion en Asie du Sud-est et notamment au Laos où elle supplante la culture du maïs. On peut la consomme comme le riz en le faisant cuire dans de l’eau ou dans un bouillon. On peut également la préparer en farine.
On récolte les larmes ou perles, qui sont des faux fruits formés par un involucre (bractées soudées de la fleur), pendants à maturité. Ceux-ci présentent une grande diversité de taille, de forme et de couleur : ils sont tantôt oblongs, tantôt très ronds ou encore fins et tubulaires ; leur surface est soit lisse, nacrée et brillante, soit striée ; les tons varient du blanc ivoire au noir en passant par plusieurs nuances de bleu et de marron.
Cultivée pour ses qualités ornementales et pour ses graines très originales. Noires et brillantes à maturité, ces graines en séchant deviennent d’un gris bleu à l’aspect verni. Elles sont naturellement percées et servent donc à confectionner de nombreux bijoux comme des colliers, bracelets et chapelets, rideaux de portes, parures de vêtements, instruments de musique… tant en Asie qu’au-delà, impliqués pour partie dans de nombreux rituels religieux.