Un livre en pages détachées, format 10-18, réalisé pour et lors d’une rencontre performance.
Présentation de la performance du 29 janvier 2016
DES TRACÉS VIBRANTS
Les vendredi de La Luciole propose le 29 janvier à 20 heures une soirée où se rencontreront des tracés de gestes, des tracés de sons.
Chacun possède un rapport particulier à l’objet (re)trouvé, récolté plus ou moins accidentellement : des cheveux, du drap et de la lumière ; de la pierre, des os, de la craie et du charbon ; des cordes de guitare prolongées d’électronique ; des champs électromagnétiques et des membranes de carton.
Chacun développe un rapport à l’espace qui lui est propre : le geste infime et son grossissement par la projection, le mouvement du corps devant la toile tendue, le cheminement des vibrations dans l’air.
Chacun est aussi d’une manière différente préoccupé par la trace laissée par le geste, sa transmission, ses transformations, sa visualisation ou son audition : l’entrelac capricieux des cheveux que l’aiguille laisse derrière elle sur la trame du tissus, le chemin granuleux du fusain sur les irrégularités de la paroi ou de la toile, les subtiles histoires que raconte la résonance de la corde effleurée par le doigt, les vibrations éphémères de l’air et le souvenir qu’elles laissent derrière elles.
Chacun sera ce soir un peu en bordure de son domaine familier, sur une frange un peu fragile de sa technique, pour permettre leur rencontre autour du temps du faire.
Alice Calm : pages d’écriture, LIGNES, broderie au point avant avec des cheveux sur drap de lit, format 1018, à voir directement, en projection agrandie et sur écrans.
Jean-Jacques Millet : L’art pariétal est une musique du hasard, conjonction des lueurs, des volumes des parois, de la danse et de la mémoire. Ainsi il y a 35000 ans sur le fond d’une grotte peut-être magique se sont fixées à jamais des compositions, des histoires, un bestiaire réunissant lions, bisons, mammouths, chevaux, … L’idée est de (re)vivre la même attraction créatrice à travers le corps en retrouvant les gestes, des émotions et peut-être la mémoire. Sur une parois inconnue, avec les mêmes outils, l’expérience improvisée peu alors commencer.
Franck Yeznikian : à partir d’une instrumentation offrir un espace d’écoute s’insinuant au niveau d’une immersion sonore, à partir de constellations de boucles réalisées, modelées grâce aux guitares électriques alors traitées de manière fragile et ayant recours à la présence émergeant du low volume.
Jean-Marc Duchenne : l’électricité, qu’elle soit le fait de la nature ou de l’homme, est aujourd’hui partout, dans l’air, dans les murs, sous nos doigts, dans notre cerveau… A l’aide de trois Elektrosluch et onze mini enceintes, auscultation et immersion dans le monde des ronflettes, buzz, décharges, plops et grésillements en tout genre qui épicent nos vies.
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